Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/112

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fois presque exagérée, des chrétiens envers les Juifs ? Le 6 février 1875, c’est-à-dire quand les conservateurs étaient encore les maîtres, on apprit que les élèves israélites, nombreux au lycée Charlemagne, se faisaient scrupule d’assister au banquet parce que la viande n’était pas kascher. Le proviseur commanda le repas tout entier chez un restaurateur israélite, tout le monde mangea kascher et « les fils de rabbins, disent les Archives, ont pu prendre part à la Saint Charlemagne qui est la première de toutes puisqu’elle a lieu au lycée qui a pour patron le grand empereur lui-même. »

Aujourd’hui, quand on fait maigre par hasard le Vendredi Saint dans un établissement dépendant de l’État, toute la presse juive ouvre ses écluses de blasphèmes et d’injures. « Poignez vilain, il vous oindra, oignez vilain, il vous poindra. »

Ce sont les Juives qui fournissent le plus fort contingent à la prostitution des grandes capitales. Le fait est indéniable et les Archives israélites l’ont reconnu elles mêmes :

Depuis un quart de siècle, écrivent-elles, et nous ne pouvons choisir une date plus éloignée, les moralistes se demandent avec raison : d’où vient que dans toutes les grandes villes de l’Europe on remarque, parmi les femmes de mauvaise vie, un plus grand nombre de Juives que de chrétiennes ? Cette question est malheureusement motivée, car, à Paris, à Londres, à Berlin, à Hambourg, à Vienne, à Varsovie et à Cracovie, dans ce qu’on est convenu d’appeler le demi-monde, sur les places publiques et même dans les maisons de prostitution, on rencontre plus de Juives que de chrétiennes, en tenant compte de la proportion qui existe entre les deux populations[1].

  1. Archives israélites, année 1867.