Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/495

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Tous ces motifs, sans doute, décidèrent Bismarck. La grande affaire ne passa pas du domaine du rêve dans celui de la réalité.

Faute d’une grande affaire, Gambetta en organisa une petite : la guerre de Tunisie.

Vous avez aperçu bien souvent, dans les livres de voyage, ces Juives d’Afrique à demi vautrées sur des coussins au fond d’une pièce retirée de leur habitation, tenant leurs mains toutes chargées de bagues sur un gros ventre aux chairs flasques. Gênées par l’embonpoint à trente ans, luisantes de graisse, elles n’ont plus qu’une passion, voir s’augmenter le pesant collier de sequins qui entoure leur cou bouffi.

Ce fut avec une de ces Juives, l’Elias Mussali, que le Roustan décida qu’il fallait faire tuer un certain nombre de nos pauvres petits soldats qui ne demandaient qu’à vivre, à achever leur temps, puis à retourner au pays, à entonner de nouveau à la moisson ou aux vendanges les chants joyeux qui avaient bercé leur enfance.

Est-il besoin de raconter toutes ces hontes ? Elles ont été étalées une à une devant le jury lors du procès intenté à l’Intransigeant. Le Marneffe tunisien recevant pour prix de ses complaisances envers l’amant de sa femme la croix de commandeur de la Légion d’honneur, le beau-frère, condamné jadis à vingt ans de bagne, se contentant de la croix d’officier et ayant le droit de dire à nos vieux légionnaires : « je suis des vôtres, » les impudents mensonges de

    Vom fels zum meer (Du rocher à la mer), sous ce titre Ueber die Polen, un article où il indiquait le rôle anti-social joué par les Juifs en Pologne et leur part dans la ruine de ce malheureux pays.