Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/108

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Ce fut Humbert, le garde des sceaux franc-maçon, qui fut l’instrument des Juifs.

Rien n’est plus curieux que cette figure d’Humbert de la Chaîne d’Union. Il apparaît comme une manière de Père Goriot ou de Monsieur Cardinal, mais sa Delphine de Nucingen, sa Pauline, c’est son fils ; c’est à lui qu’il sacrifie tout.

Dès que la famille est mêlée aux affaires des Juifs, elle entre en plein roman, on commence à parler d’une succession en Espagne, qui atteint un chiffre fabuleux. Petit professeur de droit romain, à Toulouse, le père, à la connaissance de tous, ne possède aucune fortune ; tout à coup ces gens-là remuent l’or comme dans un livre de Balzac. Un titre de quatre cent mille francs de rente est consigné au nom de Mme Humbert jeune, qui ne sera mise en possession de sa fortune personnelle qu’à la mort d’une marraine qui se trouve dans une maison de santé. Outre d’immenses propriétés dans l’Aude, le fils Humbert achète en Seine-et-Marne une propriété royale, les Vives-Eaux. Pour achever de payer cette terre il emprunte 750,000 francs

    combien surtout ils manquèrent de courage moral en n’attaquant pas franchement les Juifs contre lesquels ils poussent de véritable hurlements lorsqu’on cause avec eux en tête-à-tête ; il est juste de rendre hommage à l’honnêteté scrupuleuse dont ils ont fait preuve dans ce désastre. Après les effroyables manœuvres employées contre elle, l’Union générale distribue 70 pour 100 à ses actionnaires. Supposez qu’une descente de police ait lieu dans une des banques juives — et je parle des plus solides en apparence, — on distribuerait au gens les toiles d’araignées qui garnissent des coffres-forts dont l’argent a disparu depuis longtemps.
        Si les coulissiers, qui devaient cent vingt millions à l’Union, n’avaient pas été Juifs, s’ils avaient payé loyalement au moins la moitié de ce qu’ils devaient, les actionnaires n’auraient pas perdu un sou.