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Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/220

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point honteux quand on se fait nommer, pour peu de temps il est vrai, président de la Ligue des Patriotes, de féliciter un Juif de Cologne qui verse chaque jour sur des officiers français les ignobles injures dont j’ai donné un échantillon ?

Nous sommes loin de ce Tugenbund (Association de la vertu), où les Stein, les Scharnhorst, les Blucher, les Arndt, les jeunes poètes et les vieux généraux se préparaient à délivrer l’Allemagne du joug de Napoléon.

On ne peut faire un pas, dans cette société vermoulue, sans que des impostures et des mensonges ne se mettent à courir sous vos pieds comme ces rats qui détalent devant vous quand vous vous promenez dans le magasin de décors de quelque vieux théâtre. Tout est faux. Vous croyez avoir devant vous un temple, un palais, une chaumière, c’est un châssis peint avec un balai. Vous croyez être en présence d’un homme représentant une idée, ayant réellement le caractère qu’on lui attribue, scrutez non point seulement la vie privée, mais les actes publics et vous découvrez que ce n’est qu’un bouffon qui joue un rôle, qui n’a qu’un désir, être réélu député et qui se déshonorera mille fois pour arriver à ce résultat.

    que je sais que vous êtes un ferme républicain et un ardent patriote.

    « À vous de cœur,
    « Votre vieil ami,
    « Anatole de la Forge. »

    Ce gentilhomme, du reste, parait tout à fait affilié à la bande juive. Nous le voyons protester contre l’envoi de l’Anti-sémitique, que son devoir était de lire comme député, pour se mettre au courant d’une des questions les plus importantes de l’époque. Au moi d’octobre 1884, quand il rend compte de son mandat à ses électeurs, au Grand-Orient, il a deux. Juifs pour assesseurs, Blocb et Hirsch.