Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/278

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sonnages connus de tous dans le high life : Schavten, « le petit Juif collectionneur de faïences, d’émaux, estimateur recherché du bibelot qui, se glissant d’abord sous ce prétexte dans les salons, y trône maintenant avec insolence ; » Mme « Stein, » femme d’un courtier suisse, jolie, intelligente ; qui a su se faire accepter par le clan des jeunes duchesses, qui dînent chez elle quand son mari voyage pour la maison. Saluons encore, ou plutôt ne saluons pas, Mme Langman, une Juive polonaise, qui est une des douairières de la galanterie, Lise Adler, une Juive allemande qui fut bonne d’enfants à Varsovie.

« Tout cela coudoyant les fils et les neveux de preux qui ont fait la France par le sang versé, par le sacrifice de leur bien, par leur valeur, leur intelligence diplomatique à travers l’Europe ! Quel spectacle ! »

Ah ! oui ! Quel spectacle ! Et comme on comprend devant ces promiscuités ignominieuses les indignations d’un artiste au cœur droit, les colères d’un vrai gentilhomme comme Charnacé.

Dans les quartiers que les Juifs ont choisis pour leurs hôtels, on peut au moins se recueillir sans être écœuré par le spectacle que présente la rue. La rue est maintenant aux souteneurs et aux filles, ils s’y carrent effrontément, ils insultent les passants et font rougir les femmes, honnêtes par d’immondes propos.

C’est le livre de Macé, le Service de la Sûreté par son ancien chef, qu’il faut lire d’un bout à l’autre si l’on veut avoir une idée de ce que les républicains ont fait de Paris en quelques années. Dans sa brutalité administrative, dans son langage de procès-verbal sec et froid, l’ouvrage dépasse tout ce qu’on a écrit sur le Paris contemporain ; il dévoile