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Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/290

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Dans l’Enquête sur les industries d’art, M. Belvalette déclare que l’exportation des voitures est tombée de dix millions à quatre millions. M. Pagny constate que l’industrie des dentelles, qui occupait 30,000 ouvriers dans le Calvados, est « dans le marasme le plus complet. » M. Carpentier, président de la chambre des doreurs, avoue que nos ouvriers ne veulent plus travailler que par grâce et qu’ils sont incapables d’exécuter ce que font les Allemand ! et les Italiens beaucoup mieux et à meilleur marché. M. Hamel est obligé de reconnaître que la sculpture sur bois est en pleine décadence.

Ici encore les théories juives ont porté leurs fruits logiques. Alors même qu’il en tire tout le profit, le Juif méprise le travail manuel, le travail des ateliers et des champs ; il admire exclusivement le courtier, l’entremetteur ou encore l’acteur qui est, lui aussi, une sorte d’intermédiaire[1]. La civilisation chrétienne avait garanti, ennobli, poétisé le labeur, la civilisation juive l’exploite par le Juif capitaliste et le diffame par le Juif révolutionnaire ; la capitaliste fait de l’ouvrier un serf, le révolutionnaire, dans ses livres et ses journaux, l’appelle un forçat.

Comparez l’atmosphère d’idées dans laquelle vivaient les prolétaires du passé et l’atmosphère dans laquelle vivent ceux, du présent, et vous vous expliquerez que, par une naturelle conséquence, la grossièreté des sentiments ait engendré la vulgarité dans les productions.

  1. « Quand l’Eglise, dit encore Blanc de Saint-Bonnet, nous a mis en garde contre les Juifs, contre l’usure, enfin contre l’abus du commerce, nous n’avons pas voulu l’écouter. Résultats : disette dans les choses utiles, abondance dans les choses superflues, pénurie des masses et ruine, c’est-à-dire paupérisme. »