« Après avoir parcouru la note ci-jointe, vous aurez acquis la conviction qu’il s’agit d’une affaire vraiment exceptionnele, et vous comprendrez facilement pourquoi il m’a été impossible d’en donner les détails dans la circulaire de ma maison.
« S. Exe. M. Tirard, ministre de l’agriculture et du commerce, ayant accepté la présidence de la Société, et plusieurs autres personages aussi haut placés y étant intéressés, toute l’affaire a été traitée et conclue, sans aucune publicité, connue il convient à des affaires vraiment bonnes, réservées à un petit cercle d’initiés.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
C’était au moins cette fois la vraie tradition de la Maçonnerie qui fredonne volontiers :
Loin de tous censeurs sévères.
Au doux bruit de nos canons,
Célébrons dans nos mystères
Le bonheur des Francs-Maçons.
Cachons toujours au vulgaire
Les biens dont nous jouissons ;
Savoir jouir et se taire
C’est la loi des bons Maçons[1].
- ↑ Recueil de chanssons des Franc-Maçons.