Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/343

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

BANQUE COMMERCIALE ET COMMISSION
I. KOLISCH
1, rue du Quatre-Septembre
Confidentielle.
« Paris, le 23 mai 1879.
« Monsieur,

« Après avoir parcouru la note ci-jointe, vous aurez acquis la conviction qu’il s’agit d’une affaire vraiment exceptionnele, et vous comprendrez facilement pourquoi il m’a été impossible d’en donner les détails dans la circulaire de ma maison.

« S. Exe. M. Tirard, ministre de l’agriculture et du commerce, ayant accepté la présidence de la Société, et plusieurs autres personages aussi haut placés y étant intéressés, toute l’affaire a été traitée et conclue, sans aucune publicité, connue il convient à des affaires vraiment bonnes, réservées à un petit cercle d’initiés.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

« I. Kolisch »

C’était au moins cette fois la vraie tradition de la Maçonnerie qui fredonne volontiers :

Loin de tous censeurs sévères.
Au doux bruit de nos canons,
Célébrons dans nos mystères
Le bonheur des Francs-Maçons.
Cachons toujours au vulgaire
Les biens dont nous jouissons ;
Savoir jouir et se taire
C’est la loi des bons Maçons[1].

  1. Recueil de chanssons des Franc-Maçons.