Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/398

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« Mon petit enfant, alors je viendrai te chercher, quand on aura enlevé le grain de ta langue. N’aie pas peur, je ne t’abandonnerai pas. »

Ce saint moine, cet abbé, je veux dire, tira la langue du petit et en enleva le grain ; et l’enfant rendit l’esprit tout doucement. Et quand l’abbé eut vu cette merveille, ses larmes amères coulèrent comme de la pluie, et il tomba étendu tout de son long par terre, et il y resta longtemps, comme s’il y était, attaché.

Tout le couvent se prosterna aussi sur le sol, pleurant et louant la chère Mère du Christ. Et après s’être relevés et s’être avancés, ils sortirent le martyr de sa bière, et dans une tombe de marbre brillant ils enfermèrent son cher petit corps. « Enclosen they his little body sweet. »

Dieu nous ordonne de le rejoindre là où il est maintenant !

Et toi, jeune Hugues de Lincoln ! tué aussi par les Juifs maudits (la chose est notoire, car elle est bien récente), prie aussi pour nous autres, peuple pécheur et instable, afin que dans sa pitié le Dieu si miséricordieux multiplie sur nous les trésors de sa merci, par révérence pour sa Mère Marie.

O yongë Hughe of Lincoln, slayn also
With cursed Jewës, (as it is notable,
For it nys but a litel while ago)
Pray eek for us, we synful folk unstable
That. of his mercy God so merciable,
Ou us his grete mercy multiple,
For reverence of his modir Mary.

Faisons comme la Prieure, et prions les enfants martyrs d’autrefois, Hugues, Guillaume, Henry et notre petit Parisien, saint Richard, d’intercéder pour leurs camarades d’aujourd’hui victimes de la Franc-Maçonnerie juive. Eux