Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/45

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naux algériens qui leur appartiennent ; les uns publient contre nos braves officiers de zouaves des articles intitulés : Brutes ; les autres écrivent à la Lanterne, comme ce réserviste, qui était sorti des rangs pour insulter avec ses couacs ! couacs ! un vieux prêtre qui passait sur la route, et qui trouvait fort mauvais que son capitaine l’eût mis à la salle de police pour cet exploit.

Le général Davout s’était proposé de résoudre ce grand problème d’organiser l’armée d’Algérie de façon à faire face à une insurrection toujours possible sans recourir à des troupes de France. Il avait été très frappé de ce fait que l’envoi de quarante bataillons, en 1831, tout en jetant le désordre dans la mobilisation générale, n’avait eu, en Algérie, qu’un effet médiocre en raison du peu d’acclimatement des hommes et de leur inexpérience de la vie d’Afrique. Violemment attaqué par les Juifs, d’accord avec les députés radicaux de l’Algérie, toujours au premier rang quand il s’agit de trahir la Patrie, le général a dû renoncer à toute réorganisation sérieuse.

La France militaire a donné, à plusieurs reprises, des détails inouïs sur la façon dont les Juifs naturalisés comprennent leurs devoirs. La plaie de notre armée d’Afrique, dit ce journal, «  c’est le mosaïsme militaire[1]. »

Nul n’a idée du spectacle répugnant, écœurant, qu’offre l’incorporation des réservistes algériens dans un régiment, pardon, non pas de tous les réservistes algériens, car les fils de colons, somme toute, endossent l’uniforme d’assez bonne grâce, mais des réservistes israélites ! Chez les Juifs algériens, l’esprit militaire fait défaut de la façon la plus absolue. Il y a honte, honte vraiment,

  1. La France militaire, numéro du 11 décembre 1884.