Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/50

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il ne peut plus soulager personne. À ce moment le Juif intervient et dit :

« Cédez-moi l’immeuble à bon compte pour que je réalise un bénéfice[1]. »

C’est l’histoire de l’Assistance publique qui est absolument organisée pour permettre à un Quentin ou à un Peyron d’avoir une bonne table, des domestiques, une voiture.

Ce sera l’histoire des établissements de bienfaisance qui existent aujourd’hui, lorsque les projets de spoliation des Francs-maçons se seront accomplis.

Des milliers d’êtres humains vivent là heureux, paisibles, s’arrangeant entre eux, se réconfortant mutuellement. Quand l’État aura volé ces biens, tous ces malheureux seront privés de ressources sans que l’État en soit plus riche.

Alors le Juif fondera une société financière et prendra les maisons pour y ouvrir une agence, un casino ou un lupanar.

Bref, de charitables Musulmans, sachant que le paradis est promis aux amis des pauvres, avaient laissé d’innombrables immeubles destinés à servir de mosquées, d’écoles, de refuges pour les pèlerins. Ce domaine, confisqué par l’État, devint le prétexte de toutes les malversations et de tous les tripotages imaginables.

On avait toléré cependant qu’un certain nombre d’indigents restassent dans quelques maisons de ce domaine musulman, qui n’avaient pas encore été aliénées, lorsque tout à coup le Juif Mesguich eut envie de ces maisons.

M. du Bouzet, qu’on n’avait pas prévenu de la situation, venait de signer la vente, lorsque quelques notables lui dirent : « Ce sont nos pauvres qu’on va chasser de ces mai-

  1. C’est la situation des biens habbous dont nous avons déjà parlé à propos de laTunisie et qu’une société financière juive s’est efforcée d’accaparer par l’intermédiaire de Floquet et de Naquet