Page:Drumont - Les Juifs contre la France.djvu/50

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peut-être pas été hué, car les députés d’alors étaient mieux élevés que ceux d’aujourd’hui, et ne chahutaient pas ceux qui leur déplaisaient ; il aurait été considéré, en tout cas, comme une espèce de fou sinistre.

Proudhon fut le seul alors à prédire ce qui allait arriver, et l’on sait le succès qu’il obtint. Pendant que l’Empire mettait à Sainte-Pélagie l’auteur de la Guerre et la Paix, les futurs républicains de gouvernement, les chéquards an herbe et les Panamistes de l’avenir l’accusaient d’être vendu aux Jésuites, quoiqu’il ne se fût pas marié à l’Église et qu’il n’eût pas fait baptiser ses enfants.

C’est absolument la tactique qu’emploient les socialistes affiliés à la Synagogue contre des écrivains comme Rochefort qui, après avoir blasphémé toute sa vie, se voit traité de « calotin » parce qu’il trouve abominable qu’un capitaine juif ait livré à l’ennemi les secrets de la défense nationale.

Il y a cinq ans à peine, on aurait conspué l’écrivain qui se serait permis de dire qu’un principicule ridicule, qui ne vit que des bénéfices d’un claquedent, pousserait l’impudence jusqu’à donner insolemment une leçon publique aux chefs de l’armée française.

Cela est, et nous avons été les témoins de cette ignominie, et pour que l’insulte fût mieux