Page:Drumont - Les Juifs contre la France.djvu/67

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lesquels le pays espérait ; il était populaire dans l’armée par son courage, son entrain, son amour pour le métier militaire. Relativement jeune pour un général en chef, il était solide, bien portant, énergique. Guillaume s’en est débarrassé, et si vous voulez vous mettre un instant à sa place, vous reconnaîtrez qu’il a bien fait puisqu’il le pouvait.


J’entends d’ici l’objection que me feront peut-être ceux qui lisent sans parti pris ces études qui sont, comme je l’ai dit, écrites à un point de vue exclusivement historique et social, :

« Si l’argent, comme il est facile de le constater, a toujours joué un rôle considérable pour troubler les nations, comment se fait-il que, dans le passé, les nations, et la France surtout, aient pu résister à des moyens semblables à ceux qu’on emploie aujourd’hui ? »

La réponse est toute simple. L’argent a toujours été une force, mais aujourd’hui il est la Force.

Des traditions très lointaines, des croyances, de puissantes organisations de corps constitués ayant un honneur collectif, le sentiment de l’honneur individuel très vivace dans certaines familles, l’attachement profond au sol natal qui faisait du patriotisme, de la défense du territoire, une passion violente et âpre un peu ana-