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Page:Du Bois de la Villerabel - La Légende merveilleuse de monseigneur saint Yves.djvu/23

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fleur & dame de Kermartin, fainement iugeant de l’in- clination de l’enflant, le voulurent défdier à l’Efglife & offrir momentanément à Meilleurs du Chapiftre, en leur pfallette de Tréguer, car ne pouoient le père & la tendre mère fe deflaifir de leur précieulx thréfor(l).

(i) Ce vieux manoir de Kermartin qui abrita la naissance et l’enfance de saint Yves, lourde construction du XIIIe siècle, remanié à diverses époques, fut démoli en 1824. Voici, d’après des actes originaux, dont nous devons commu- nication à notre savant collègue M. Tcmpier, archiviste des Côtes-du-Nord, la liste des diverses familles qui ont possédé la terre de Kermartin. i° Ker- martin-Hélory. — Olivier de Kermartin, chevalier, dernier du nom, avait épousé Constance Pavic, dont il eui deux filles : Catherine, morte sans avoir été mariée, et Jeanne, femme de Thébault Bérard, chevalier. [Acte du 1^ no- vembre 1421.) 2° Bérard. — Françoise Bérard, dame de Kermartin, héritière de sa maison, épouse Maurice de Quélen, sieur de Locquenvel. {Acte de 1540.) 3° Quélen. — Yves de Quélen, sieur de Kermartin, laisse de son mariage avec Jeanne du Perrier : i° Morice, décédé sans hoirs; 2° Yves, époux de Julienne du Coskaer, sans enfants; 3° Vincente, (devenue héritière de Morice et d’Yves), dame de Kermartin, qui épouse en premières noces Jacques de Lan- loup, sans enfants, et, en secondes noces, Jacques Le Saint, dont postérité. {Actes 1548, 1566, 1570, 1594.) 4° Le Saint. — Marie Le Saint, fille de Jacques et de Vincente de Quélen, ne devint dame de Kermartin qu’en épou- sant Olivier Pavic, sieur de Kerhallcc, auquel sa mère, Julienne de Quélen, avait vendu la terre de Kermartin, par acte du 7 juin 1603. 50 Pavic. — Vin- cente Pavic, dame de Kermartin, Kerhallec, Crcc’Hangoùez, etc., épousa Olivier de la Rivière, sieur du Plessix-Hérupet (première moitié du XVIIe siècle).