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Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/128

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nouvelles aient porté ou portent encore les noms de quelques-unes d'elles, soit pour être devenues possesseurs des terres, soit comme prétendant, mais fort à tort, être issues de ces familles.

C'est également à tort que l'on a prétendu quelquefois que l'on distinguait aussi en Lorraine sept familles sous la dénomination des sept petits chevaux. On aurait appelé, dans ce cas, les quatre premières grands chevaux contrairement à la tradition. Ce qui est certain c'est qu'on ne faisait en Lorraine aucune distinction entre tous ceux qui étaient gentilshommes de nom et d'armes, à l'exception des quatre grandes familles dont on vient de parler et de celles qui tenaient aux maisons souveraines[1]. Ceux qui soutenaient cette distinction des sept petits chevaux n'ont même jamais pu se mettre d'accord sur les familles qui en auraient fait partie, et bien moins encore ceux qui y avaient des prétentions ; plus de vingt familles voulaient en être à l'exclusion les unes des autres.

Sur une tombe qui se trouvait autrefois dans le sanctuaire de l'église de Chauvirey-le-Châtel, du côté de l'Évangile, on lit : « Cy gisent haulx et puissants seigneurs messire Girard, seigneur de Haraucourt, de Loppey et de Chauvirey, gouverneur et sénéchal des pays de Barrois et de Lorrêne, lequel trépassa le premier jour de janvier mil quatre cents LX et XI, et madame Kathine de Chauffourt, sa femme, le jour sainct Pierre en febvrier l'an que dessus. » Cette tombe, que l'on a changée de place et qui se trouve aujourd'hui devant

  1. Voir la note de l’exemplaire de Husson l’Écossais à la Bibliothèque de Nancy.