Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/162

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Vieil, où cette même sentence ne leur en reconnut aucun. Puis il eut aussi les cinq sixièmes de celle de Chauvirey-le-Vieil[1]. Ce fut alors qu'il abandonna le château de Vitrey, où il avait toujours résidé ainsi que ses prédécesseurs, pour fixer son habitation au Château-Dessous de Chauvirey-le-Châtel.

Il acquit encore quelques petites portions de seigneurie, donnant seulement droit de moyenne et basse justice, qui avaient été détachées de la terre très anciennement, sans qu'on en connaisse l'époque ni la cause (mariage ou aliénation), et qui étaient connues de temps immémorial sous le nom de seigneurie de Raucourt, et plus tard sous celui de seigneurie d'Augicourt, ces portions formant un fief qui appartint successivement à des seigneurs de Raucourt et d'Augicourt[2] ; voilà d'où vient que dans divers titres et contrats quelques propriétés étaient désignées, même postérieurement à l'acquisition de F.-S. de Montessus, comme dépendant de la seigneurie de Raucourt ou de celle d'Augicourt.

Raucourt portait d'azur à la fasce d'or accompagnée de trois épis de maïs supportés par une portion de la tige garnie de trois folioles, le tout d'or, les épis posés 2 en chef et 1 en pointe.

Augicourt portait de gueules à la croix ancrée d'or.

  1. Il ne s'agissait au surplus, il est bon de le remarquer, dans cette division des parts de seigneurie, que des droits sur les communaux et sur les forains, et elle n'impliquait en rien la quotité des terres ou le nombre des sujets que chaque seigneur possédait, et qui variaient fréquemment par suite d'acquisitions ou d'aliénations.
  2. Voir la requête, de Christophe d'Augicourt, en date du 16 mars 1664, relative à ces portions de seigneurie, aux archives du château de Chauvirey-le-Vieil.