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Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/164

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qu'il vendit moyennant 120,000 livres, et du prix de laquelle il en acheta une en Suisse rapportant 6,000 livres. Il institua pour son héritier le marquis de Saint-Vendelin, auquel il laissa cette terre, ainsi que son mobilier et ses autres biens, à l'exception de ce qui va être dit.

Saint-Vendelin porte de gueules à deux bourdons d'or passés en sautoir.

Le chevalier de Montessus avait ramené d'émigration un jeune homme né en Bavière, nommé Joseph Rahab, qui passait pour son fils naturel, auquel il légua ses propriétés de Vitrey, Betoncourt et Pisseloup, notamment le Moulin-Rouge. Ce jeune homme s'était établi chez M. Bournond, chez lequel le chevalier de Montessus venait chaque année passer quelques semaines d'automne à Vitrey. Joseph Rahab mourut le 21 décembre 1813, déjà majeur, après avoir fait un testament par lequel il légua une pension viagère à sa mère, 8,000 fr. à M. le notaire Grossetête, beau-frère de M. Bournond, et fît celui-ci son héritier universel. M. Bournond racheta, moyennant 6,000 fr. payés comptant, la pension viagère de la mère.


19A. ANTOINE-FRANÇOIS BERNARD COMTE DE MONTESSUS, lieutenant-colonel d'infanterie, chevalier de Saint-Louis, né à Vesoul le 23 octobre 1738, mort dans la même ville le 19 juillet 1793, eut pour parrain messire Jean-Antoine de Camus, marquis de Filain, président à mortier au parlement de Besançon, et pour marraine dame Jeanne-Guillemette de Pointe, son aïeule. Il épousa en 1769 Anne-Marie-Louise Jodrillat, âgée de seize ans, née à