femme sept enfants, dont quatre fils, savoir : Jean[1], qui suit, Humbert, Georges et Adrien, qui moururent encore enfants.
Jeanne Sonnet mourut à Vesoul en 1587, de contagion de peste, est-il dit dans l'acte de criée de vente sur décret du 4 juin 1587[2].
Les trois filles de G. Lullier et de Jeanne Sonnet furent : Eléonore, mariée à Claude de Cordemoy, dont la fille unique épousa Claude Labbey, seigneur d'Autrey, quadrisaïeul de Labbey de Billy, auteur de l'Histoire de l'Université de Besançon, et de Labbey de Pompierre, député sous la Restauration, dont la petite-fille a épousé Me Odilon Barrot ; — Anne, mariée à François Hugon, de Gray ; — Jeanne, qui testa le 18 avril 1637 en faveur de son mari Nicolas de Montgenet.
Labbey portait d'argent au sautoir de simple.
Devise : SINE LABE.
Hugon d'Augicourt porte de gueules à la bande ondée d'or accompagnée de deux aiglettes d'argent.
Cette famille, originaire de Gray où elle exerçait des charges de magistrature, entra au parlement en 1618. Labbey de Billy la fait plus ancienne et plus noble qu'elle n'est réellement. Elle ne se trouve plus représentée aujourd’hui que par deux frères qui, bien que mariés depuis
- ↑ Labbey de Billy (t. II, p. 197) a confondu les enfants des deux femmes de Guillaume Lullier, en donnant pour père de Claude-François, deuxième du nom, Jean, fils d'Isabeau Dard, au lieu de Jean, fils de Jeanne Sonnet. — Voir aux archives du château de Chauvirey-le-Vieil la sentence de collocation du 7 janvier 1602.
- ↑ Ce qui n'empêche pas Labbey de Billy de la faire mourir seulement vers 1590. -— Cet acte du 4 juin 1587 se trouve aux archives du château de Chauvirey-le-Vieil.