plus de vingt-cinq ans, n'ont d'enfants ni l'un ni l'autre. L'aîné a pris le nom et le titre de comte de Poligny, sa mère étant la dernière descendante de cette illustre maison.
Poligny portait de gueules au chevron d'argent.
Ancien adage : PRUDENCE DE POLOIGNY.
M. Hugon d'Augicourt, comte de Poligny, dans un ouvrage publié il y a quelques années sous ce titre : la Franche-Comté ancienne et moderne, accuse, et avec toutes sortes de raisons, Labbey de Billy d'avoir fait plus de gentilshommes que le roi de nobles ; toutefois il ne doit pas en vouloir beaucoup à ce bon chanoine, notre ancien professeur d’histoires, qui a fort généreusement traité la famille Hugon, tout en réservant pour la sienne propre une part suffisante de sa bienveillance, afin sans doute de se conformer au précepte qui veut que : « Charité bien ordonnée commence par soi-même. »
15C. JEAN LULLIER, seigneur de Morey, Preigney, Chauvirey, etc., épousa Jeanne-Baptiste de Faletans[1], dont il eut un fils, Claude-François, qui suit, et une fille, Anne-Baptiste, qui épousa Guillaume Matherot, de Dole.
Faletans portait de gueules à l'aigle d'argent.
Devise : UNE FOIS FALETANS.
Ancien adage : MÉNAGE DE FALETANS.
Cette famille, originaire de Salins, était connue dès le 13e siècle[2] ; elle entrait
- ↑ L'abbé Guillaume commet une erreur (Histoire des Sires de Salins, t. II, p. 150) en donnant Jeanne-Baptiste comme fille de Guillaume de Faletans et femme de Claude-François Lullier, tandis qu'elle était réellement fille de Jean de Faletans et sœur de Guillaume, et qu'elle épousa Jean Lullier, et fut mère de Claude-François.
- ↑ Histoire des Sires de Salins, t. II, p. 137