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Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/198

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on le voit dans un arrêt du parlement de Besançon[1]. Sa tombe se trouvait placée sous son banc seigneurial, qui appartient aujourd'hui à l'un de ses descendants, M. du Bouvot de Chauvirey, dont il a été le trisaïeul. Lorsqu'on a refait, il y a environ vingt ans, le pavé de l'église, cette tombe a disparu sans que M. du Bouvot en eût été averti, et on n'a pu savoir depuis si elle a été brisée ou employée comme dalle en la retournant ou en la bouchardant, comme on a fait pour plusieurs autres. Partout ailleurs qu'à Chauvirey-le-Châtel il y aurait lieu de s'étonner de l'inintelligence et du sans-gêne inqualifiables avec lesquels on a agi dans cette occasion ; ce qu'il y a de certain c'est que quand M. du Bouvot a été instruit fort tardivement de cette disparition, il n'a pu obtenir de qui que ce soit le moindre renseignement.

Jeanne-Marguerite Cortot, morte à Chauvirey-le-Vieil le 1er novembre 1759, âgée de quatre-vingt-neuf ans, y a été inhumée dans le chœur de l'église paroissiale.

Par testament olographe du 24 août 1722, publié à Vesoul le 16 mars 1723, F.-S. Régent, après avoir fait un certain nombre de fondations et de legs pieux, légua à sa femme l'usufruit de la totalité de ses biens pour tout le temps de sa viduité, réduisit sa fille Catherine- Françoise à sa légitime à prendre sur ses biens anciens de Chauvirey et de Vitrey, et non ailleurs. Quelques difficultés s'étant élevées sur l'exécution de ce testament, elles furent tranchées, par une transaction à la date du 29 avril 1728, à la satisfaction de toutes les parties. Catherine-Françoise eut la moitié du fief du Bouvot et

  1. F° 246 du registre des arrêts de la Tournelle civile de 1745 à 1747