Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/207

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

à Besançon ; puis il servit dans différents corps tant en Espagne qu'en France, et assista à un certain nombre de batailles ou de combats dans lesquels il reçut plusieurs blessures, dont deux très graves. Il devint lieutenant-colonel, chevalier de Saint-Louis, commandant du quartier des Pamplemousses et ensuite de celui de la Rivière-Basse, à l'Ile-de-France, position qu'il conserva jusqu'à la Révolution. C'est dans cette île qu'il avait épousé Mlle Petit, dont il n'eut pas d'enfants. Il y est mort le 16 mars 1802.

3° Claude-Antoine-Vincent, qui suit.

4° Hector-Louis-Joachim, né et baptisé le 23 février 1730. Il eut pour parrain Louis-Hector de Bertillac, capitaine de cavalerie, et pour marraine dame Louise-Hector de Mailly, marquise de Listenois-Bauffremont.

Bertillac porte de sable au pal d'argent.

Hector-Louis-Joachim entra chez les Jésuites en 1745, y prit la prêtrise, et y devint professeur de philosophie à Vesoul ; fut ensuite chanoine familier de Vesoul, curé de Villers-sur-Port en 1764, de Chauvirey-le-Vieil en 1774, et d’Osselles en 1785. Chassé de cette dernière cure par la Révolution et par suite de son refus de prêter le serment constitutionnel, il fut d'abord déporté en 1792 ; puis rentré en France en 1795, il erra dans les montagne en remplissant les fonctions du saint ministère ; mais il fut bientôt obligé de se réfugier en Suisse. Il rentra une seconde fois en France en 1797, fut arrêté après le 18 fructidor, retenu cinq mois prisonnier au château de Rochefort, puis enfin déporté à l'île de Ré, où il est mort à l'hôpital le 10 décembre 1799.