Aller au contenu

Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/214

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

et de la Légion-d'Honneur, membre de l'Académie de Besançon et du Conseil général du département du Doubs, etc. etc., né à Vesoul le 2 février 1769, mort a Besançon le 7 novembre 1830, eut pour parrain M. Joseph Lyautey, son grand-oncle maternel, et pour marraine Dlle Jeanne-Elisabeth Faivre, sa grand tante paternelle.

Après avoir étudié le droit[1], il entra dans l'artillerie, et quitta la France dès le commencement de la Révolution ; il servit à l'armée des princes, puis à celle de Condé jusqu'au dernier moment. Rentré en France en septembre 1800, il remplit à Besançon plusieurs fonctions gratuites, comme administrateur des hôpitaux, des prisons, du bureau de bienfaisance, etc. En 1814 il reprit du service et entra dans les gardes du corps de S. A. R. MONSIEUR comte d'Artois. Nommé chevalier de Saint-Louis le 9 février 1815, il fut reçu par S. A. R. Monseigneur le duc de Berry le 22 avril suivant. Il accompagna le roi et les princes en Belgique pendant les Cent-Jours, et ne rentra en France qu'avec eux ; puis il quitta le service en 1816 lors du licenciement d'une partie de la maison militaire, du roi. Il fut adjoint au maire de Besançon, chef d'escadron commandant la garde nationale à cheval, membre du Conseil général et de l'Académie, et en dernier lieu conseiller de préfecture. Dès les premiers jours du mois d'août 1830, il

  1. I1 avait fait ses premières études au collège Mazarin (aujourd'hui le palais de l'Institut), ou il passa sept ans. - On appelait aussi cet établissement le collège des Quatre-Nations, parce que, postérieurement à sa fondation par le cardinal Mazarin, il avait été affecté spécialement à l’éducation des fils de gentilshommes appartenant aux quatre provinces récemment réunies à la France, Alsace, Flandre, Franche-Comté et Lorraine.