Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/74

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comté de Bourgogne déjà éteintes de son temps. On peut reconnaître par là que les familles qui ont pris depuis et portent aujourd'hui les noms de ces maisons, sont postérieures au temps où écrivait Gollut, et n'ont rien de commun avec les anciennes. Il en est arrivé et il en arrive ainsi même aujourd'hui pour un certain nombre de familles qui existaient encore du temps de Gollut et qui se sont éteintes depuis lui, bien que plusieurs de celles qui ont pris leurs noms aient la ridicule prétention de se faire passer pour descendre des premières.

Les enfants de Perrenet de Chauvirey et de N... de Rans furent : Jean, qui suit, Gérard, Béatrix.

Jean eut toute la portion de la terre de Châteauvilain qui appartenait à son père, ainsi que le château de Chauvirey-le-Châtel, qui fut depuis appelé le Château-Dessous, et qui était alors le seul existant dans ce village, et il partagea la terre de Chauvirey avec son frère Gérard. Gérard fit construire le second château de Chauvirey-le-Châtel, qui eut dès lors et conserva depuis la dénomination de Château-Dessus.

Gérard étant mort sans postérité, sa succession passa à ses deux neveux, Vaucher et Jean II, qui eurent chacun moitié du Château-Dessus et de la portion de la terre qui lui appartenait.

Béatrix, qui avait d'abord fait profession à l'abbaye de Bémont[1], en sortit pour soulager la vieillesse de sa mère ; elle fut séduite par Louis de Joux sire de Naisey[2], qui l'épousa sur la poursuite de ses frères

  1. Diocèse de Langres
  2. MM. les abbés Coudriet et Chatelet font (p. 383) de ce sire de Naisey un duc de Nancy. Serait-ce être trop indiscret que de leur demander où ils ont découvert qu’un membre quelconque de la maison de Joux ait jamais possédé un duché quelconque, et surtout que Nancy ait jamais appartenu à d’autres qu’aux ducs de Lorraine ?