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Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/86

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quarante-cinq chevaliers à l'illustre confrérie de Saint-Georges, un grand nombre de dames à Remiremont et à Château-Chalon, en même temps que d'humbles et zélées religieuses aux divers couvents de la province ; elle s'est constamment distinguée pour une noble générosité et par de pieuses et charitables fondations ; elle a possédé un grand nombre de terres et de châteaux ; enfin elle a eu de tout temps et elle a encore aujourd'hui les plus grandes alliances.

Philibert de Chauvirey fut, comme on l'a vu plus haut, le dernier mâle de sa branche. Sa veuve, Isabeau d'Achey, épousa Jean de Scey ; celui-ci eut pour seconde femme (15 novembre 1523) Bonne Vincent, dame d'Artaufontaine, veuve de Guillaume de Lambrey, comme on le voit dans l’Histoire des Sires de Salins. Il est vrai que Dunod lui donne au contraire pour seconde femme Catherine d'Epenoys ; mais il commet une erreur : il a confondu ce Jean de Scey, fils de Jacques, avec un autre Jean, fils d'Henri[1].

Scey, qui portait primitivement de vair, porte depuis très longtemps de sable à neuf croisettes d'or recroisetées au pied fiché, chargé d'un lion aussi d'or, armé et lampassé de gueules.

Ancien adage : VANITÉ DE SCEY.

Cette famille fort ancienne, mais peu illustre, surtout dans les derniers siècles, a pris souvent le nom de Scey-Montbéliard, et quelques membres se sont même qualifiés comtes de Montbéliard. Ils prétendaient descendre

  1. Voir Dunod, t. III, p. 218. – Hist. des Sires de Salins, t.I, pp. 197 et 198