Page:Du Calvet - Appel à la justice de l'État, 1784.djvu/224

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
[   200   ]


stance les cinq articles qui, par leur importance, donnent tant de poids au paragraphe précédent : la communication fut accueillie avec un applaudissement général ; j’étais présent, et je partageai le plaisir du concert de la décision qui ne peut aujourd’hui plus être que la vôtre, exprimée par les organes de votre choix. Quelle que soit la nature des demandes auxquelles votre sagesse jugera devoir un jour se fixer, quel que soit le succès qui doit enfin les couronner, s’il nous reste encore quelque étincelle d’amour pour notre liberté, si quelque mouvement nous anime pour le bonheur de notre postérité, nous devons nous faire une loi de ne jamais nous relâcher dans nos supplications auprès du trône, jusqu’à ce que la législature ait scellé dans son irrévocable sanction, en notre faveur, ces premiers écoulements de la constitution d’Angleterre, d’où dépend notre existence civile et celle de nos enfants après nous.

Ce seul échantillon de la liberté constitutionnelle de l’Angleterre vous rapprocherait au moins de la félicité des peuples les plus

    « lonie tout à fait en proie à la tyrannie, sous qui elle gémit ? Les cinq articles que je vous propose rebattront bien de la pesanteur de ses chaînes ; puisque vous les approuvez, je vais redoubler de zèle et d’effort, pour les faire agréer au parlement ; tenez-vous prêts à les appuyer de vos suffrages, et à répondre sur l’établissement de l’assemblée.»