Page:Du Camp - Paris, tome 1.djvu/393

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« Enfin, c’est là un point qui, dans un pays militaire comme la France, ne saurait être négligé ; la multiplication des chevaux hongres sur nos marchés aurait l’avantage de fournir à l’armée, à un moment donné, des ressources pour l’artillerie, le train des équipages, voire même la grosse cavalerie. L’Angleterre, où tous les chevaux de service, sans distinction, sont castrés, nous offre, à cet égard, un exemple bon à suivre : du jour au lendemain, l’on pourrait, en dételant les voitures, y remonter des régiments entiers.

« Comme vous le voyez, monsieur le préfet, la question de castration, aux différents points de vue sous lesquels on l’envisage, a une importance sérieuse, et c’est pourquoi je vous serais obligé d’assurer à la présente circulaire la plus grande publicité possible en la faisant insérer, en totalité ou en partie, dans les journaux de votre département et dans le recueil des actes administratifs ; vous voudriez bien aussi ne laisser échapper aucune occasion d’engager les éleveurs, par vos conseils, à entrer résolûment dans la nouvelle voie qui leur est indiquée.

« Agréez, etc.

« Le grand écuyer,
« FLEURY. »