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CHAPITRE X

LA MONNAIE


i. — les poinçons

Prérogative souveraine. — Rois faux-monnayeurs. — La monnaye. — L’hôtel du quai Conti. — L’âge du marteau. — Anciens procédés. — Aubin Olivier. — Marc Béchot. — Monnaie au moulin. — Résistance. — Gingembre. — Presse Ulhorn. — Ornements. — Premiers testons. — Édit du 8 août 1548, acte de naissance de la monnaie moderne. — Système décimal. — Monnaies actuelles. — Frai. — Alliage. — Titre. — Cour des monnaies. — Commission des monnaies et médailles. — Direction. — Hôtels des monnaies en France. — Signes particuliers. — Le point secret. — La marque. — Le différent. — Le graveur général. — Acier de monnaie. — Les poinçons. — La trempe. — Le coin. — Le paraphe. — Précautions. — Viroles. — Virole brisée. — Importance du graveur général. — Le type. — Monnaie historique.


Le monnayage est de prérogative souveraine. C’est en vertu de ce vieil axiome du droit coutumier, vrai encore aujourd’hui, que les communes, les villes, les seigneurs, faisaient battre monnaie autrefois, et c’est contre ce privilège dont chacun se montrait particulièrement jaloux que vint se briser l’excellente volonté de Philippe le Long, lorsque, vers 1321, il tenta d’établir dans son royaume l’unité des monnaies, des poids et des mesures, idée simple et pratique qui devait attendre la Révolution