Il faudrait être du métier pour comprendre et pour expliquer ce qu’un tel labeur représente de conception hardie, de difficultés vaincues, d’intelligence et de science acquise. Le travail a été très-rondement conduit : il n’a fallu que deux années pour en voir la fin ; l’état du règlement de compte prouve qu’il a coûté 3 700 000 francs ; c’est peu de chose en présence du résultat obtenu. L’homme qui a imaginé, dirigé, fait exécuter un tel projet, peut être en repos sur sa mémoire et dire comme Horace : Non omnis moriar. Cependant cela ne suffit pas à M. Belgrand ; il estime qu’il peut se surpasser lui-même, car le réservoir qu’il prépare en ce moment à Montrouge, sur les hauteurs de Montsouris, pour recevoir les eaux de la Vanne, aura trois hectares : un de plus qu’à Ménilmontant.
iv. — les fontaines.
Parler des autres réservoirs de Paris après celui-là serait puéril ; qu’il suffise de dire que nous avons seize grands « épanouissements » où l’eau est centralisée, où elle fait étape avant de prendre une route défini-