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Page:Du Saussay - Perverse, 1896.djvu/169

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PERVERSE

toi, et chaque fois que je voyais des maquereaux verts, je pensais que j’en remorquais un à mes trousses que je serais bien heureuse de lâcher.

— Suzon, je répète ce que j’ai dit plus haut, tu n’es qu’une dinde.

— Et toi, un maquereau, fit-elle simplement.

— Une dinde doublée d’une morue.

Et il lui laboura le bas des reins avec un grand coup de pied.

— … Triplée d’une grue, continua-t-il. en lui allongeant une gifle à tour de bras.

Suzanne saisit le couvercle de son bidet qui était à portée de sa main et le lui lança par la figure.

— Cochon ! s’écria-t-elle, attrape !

Puis, elle s’arma d’une chaise, prête à se défendre. Alors, à travers les barreaux de la chaise qu’elle tenait à la hauteur de son visage, ce fut une pluie de paroles grasses, une déjection continue d’ordures,

Il s’était assis, en face d’elle, sur une