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PERVERSE

— Auquel j’ai succédé.

— Et à quand le mariage ?

— Je vais m’en occuper, je crois que dans un mois tout sera fini.

— Elle est enchantée ?

— Oh ! elle ne sait rien encore de ma résolution, je vais lui en parler dès ce soir, et lui commander d’être ma femme.

— Si elle ne veut pas ?

— Si elle ne veut pas ! Mais je paie, elle me doit servir selon que je veux être servi.

Et, après avoir embrassé Paula, promis des jouets à Ketty, il s’en alla chez Suzanne de Chantel qu’il trouva de très méchante humeur.

Elle venait de surprendre de Plombières en train d’écrire une lettre d’affaires et d’amour à Mariette d’Anjou.

Cette dernière, douée spécialement pour la vie où de Plombières l’avait fait entrer, ne le payait depuis quelque temps que de reconnaissance, et oubliait trop le pacte conclu lors de leur première rencontre.

De San-Pedro l’aimait, et elle profitait de