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Page:Du Saussay - Perverse, 1896.djvu/238

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PERVERSE

archiduchesse qui l’avait pris pour amant, elle en avait eu un enfant, et elle l’avait supprimé ou fait supprimer, pour assurer son silence et sa sécurité. Lui-même avait fait des études, était un « savant » lisait des romans et récitait des vers par cœur.

La femme de chambre connaissait si bien Frédéric que Paula en conclut qu’elle avait été ou était encore la maîtresse du monumental larbin.

Ce frottement de son être contre un Frédéric qui avait déjà eu les frottements de domestiques femelles, la nuit, sous les combles ou dans les chambres, à l’heure où les « singes » n’y sont plus, menaça son envie ; mais, Paula n’avait point d’imbéciles scrupules quand il s’agissait d’assouvir ses sens et de satisfaire sa volonté.

Elle attendit quelques jours, en abandonna les loisirs du matin à Robert qui devenait de plus en plus et simplement masseur, et les loisirs des soirs au marquis, lequel était suffisant, et aurait été parfait s’il n’avait trop parlé de l’oiselle rare qu’il cherchait en vain.