— Assez pour moi.
— Voulez-vous ?… Non, promenons nous, je vous parlerai, j’ai beaucoup de choses à vous dire…
— Mais, monsieur, je n’ai pas le temps, ma mère m’attend pour dîner.
— N’y allez pas, vous dînerez avec moi.
— Comme vous marchez, grand Dieu ! Ne croirait-on pas…
— Écoutez, je ne sais pas qui vous êtes, ce que vous faites, je ne sais ni votre nom, ni votre situation.
— Margot, modiste, chapeaux, plumes, capotes, etc…, j’habite rue Torricelli…
— Bien, voici ce que je vous propose : de l’amour, un hôtel, une voiture, tout de suite, et je vous garde pour la vie.
— Et maman ?
— Votre maman, quand elle vous saura heureuse, elle vous pardonnera ; elles ne pardonnent pas seulement quand c’est la misère.
— Qu’est-ce que vous faites, vous ?
— Je fais profession de marquis.