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Page:Du danger des mauvais livres et des moyens d'y remédier.djvu/120

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1863. Ce fut là le point de départ de la ruine de ce jeune homme qui est tombé depuis dans de graves écarts.

On pourrait encore multiplier les exemples et prolonger cette triste nomenclature de jeunes gens ainsi dépravés au début de la vie par la mauvaise littérature. Que dire de cet étudiant, fils d’un pasteur très pieux et très respectable, pour qui la lecture des Confessions de J.-J. Rousseau fut le commencement d’une vie qui à fini dans la fange, après s’être écoulée dans le vice. Non seulement les lectures obscènes corrompent les jeunes gens, mais encore elles maintiennent dans la mauvaise voie ceux qu’elles ont dévoyés. C’est ainsi que, dans une colonie agricole, des libertins s’excitaient à des actions honteuses au moyen d’ouvrages licencieux.

Un philanthrope me racontait qu’il a eu l’occasion d’observer un jeune homme dont la moralité est complètement détruite par les mauvaises lectures, qui dévore les productions malsaines et ne veut pas lire un ouvrage s’il ne renferme des histoires scabreuses ou invraisemblables.

On me citait tout dernièrement le fait suivant : plusieurs élèves d’un séminaire allemand qui, par