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Page:Du danger des mauvais livres et des moyens d'y remédier.djvu/131

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« Récemment, m’écrivait un pasteur, j’ai été appelé à visiter un vieillard de ma paroisse. Son scepticisme et son cynisme le rendaient inaccessible aux vérités de l’Évangile. Il voyait la mort approcher, sans repentir et sans espérance. Pourquoi ? Sans doute parce que la bouteille avait été son idole ; ancien soldat de Charles X, il avait fréquenté en beaucoup de lieux de mauvaises sociétés. Mais un de ses frères, homme pieux, m’a affirmé que la pire société pour cet homme c’étaient les mauvais livres, et qu’il avait perdu tout sens religieux et moral dans le culte des écrits licencieux… »

Autres exemples de perdition morale causée par les mauvaises lectures.

Dans le centre de la France, un contrôleur d’une compagnie de chemins de fer avait acheté une édition illustrée des Contes de La Fontaine. Un jour, s’étant aperçu de la disparition du livre, il le chercha, mais en vain. Quelques jours après, il fut étonné de retrouver le volume à sa place ordinaire. Il ne savait à qui attribuer cette disparition momentanée. Sa maison était fréquentée par une jeune fille honnête et d’un extérieur décent sur laquelle il n’y avait pas lieu