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Page:Du danger des mauvais livres et des moyens d'y remédier.djvu/165

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teurs et les laïques réunis aux conférences de Nîmes. « Les soussignés, dit la déclaration, pénétrés du danger de toute littérature licencieuse, croient devoir profiter de ce qu’ils sont réunis dans le but de ramener leurs coreligionnaires dans la voie de la sanctification, pour protester, avec toute l’énergie de leur conscience de chrétiens et de pères de famille, contre la propagation et la vente des romans impurs, ainsi que contre la publication de toute revue ou journal contenant des articles anecdotiques ou d’imagination qui auraient, de près ou de loin, un tel caractère. Ils se croient fondés à solliciter tout écrivain, tout journaliste, tout éditeur, tout libraire, de renoncer à de telles publications. Ils espèrent fermement que leur appel sera entendu et que les libraires protestants, en particulier, fermeront dorénavant l’accès de leurs catalogues à tout livre et à toute revue condamnables au point de vue que nous indiquons. »

Il faut rappeler à ceux qui sont placés à la tête des nations leurs devoirs envers ceux qui leur sont confiés, avoir le courage de leur parler. Il faut travailler à les réveiller de leur apathie et de leur insouciance quand il s’agit des intérêts