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Page:Du danger des mauvais livres et des moyens d'y remédier.djvu/167

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culquer aux âmes sa crainte, déplorablement méconnue aujourd’hui ; qu’on leur parle de l’amour de Dieu qui nous a créés, et qui, dans notre misère actuelle, nous cherche par Christ pour nous sauver ; qu’on expose les préceptes simples et clairs que Dieu nous donne dans sa Parole, dans la Bible ; que l’on conduise les âmes dans le chemin de ses commandements, qu’on leur dise qu’elles doivent l’obéissance à Dieu ; il faut que la Bible, ce livre unique, soit lu, honoré dans les familles ; alors, comme la lumière chasse les ténèbres, les effets de la mauvaise presse seront combattus efficacement chez ceux qui voudront bien recevoir la vérité qui sauve, chez ceux qui ne préféreront pas les ténèbres à la lumière[1].

« Or, voici la cause de la condamnation ; c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.

« Car quiconque fait le mal haït la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises.

  1. Jean iii, 19-21.