doit être actuellement de beaucoup inférieur à la réalité. Quant aux bibliothèques qui sont le fruit de l’initiative privée laïque, nous ne pouvons y comprendre les bibliothèques militaires d’officiers ou de soldats, car elle sont dues soit à la société si active appelée Réunion des Officiers, soit à d’autres associations libres, notamment à la Société Franklin.
Il y avait, au commencement de 1876, environ 1200 bibliothèques ainsi créées par l’initiative privée, savoir : 457 bibliothèques populaires libres civiles, dues à l’initiative individuelle, soit 295 fondées par des sociétés de bibliothèques, 97 annexées à des sociétés de secours mutuels, à des orphéons, à des sociétés coopératives, et 65 adjointes à des établissements industriels et agricoles ; 737 bibliothèques militaires, dont 272 bibliothèques d’officiers et 465 bibliothèques de sous-officiers et soldats, y compris celles des prisons militaires.
Ce recensement des bibliothèques libres est sans doute très incomplet, mais le nombre fut-il double, triple, dit le dernier rapport de la Société Franklin, fût-il de 1000 ou de 2000 au lieu de 457, ce serait encore trop peu.