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Page:Du danger des mauvais livres et des moyens d'y remédier.djvu/230

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est en vigueur aujourd’hui dans toutes les écoles de Prusse. Un prince incrédule qui ne veut pas de l’incrédulité pour ses sujets ! « Nous croyons utile et nécessaire, dit-il, de poser les fondements du véritable bien-être de nos peuples, en constituant une instruction raisonnable en même temps que chrétienne, pour donner à la jeunesse, avec la crainte de Dieu, les connaissances qui lui sont utiles. Les enfants ne pourront quitter l’école, avant d’être instruits des principes du christianisme et de savoir bien lire et écrire….. les instituteurs plus que les autres, doivent être animés d’une solide piété….. Avant toutes choses ils doivent posséder la vraie connaissance de Dieu et du Christ, afin que, fondant la rectitude de leur vie sur le christianisme, ils accomplissent leur mission devant Dieu en vue du salut et qu’ainsi par le dévouement et le bon exemple, rendant heureux leurs élèves dans cette vie, ils les préparent encore à la félicité éternelle. »

Encore un coup, l’instruction sans un contrepoids moral et religieux est un mal. C’est cette vérité que M. de Tocqueville a si éloquemment développée en prouvant la nécessité de la religion au sein de la démocratie. Puisque nous citons