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Page:Du danger des mauvais livres et des moyens d'y remédier.djvu/297

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mais encore pour leurs familles, qu’ils condamnent ainsi aux privations et aux maux de toute espèce qu’elles engendrent ! Qui pourrait nous dire combien de pauvres femmes ou de malheureux enfants ont vu leur santé affaiblie et ruinée par la mauvaise conduite du chef de la famille.

Or nous avons vu comment la littérature licencieuse peut entraîner et entraîne, trop souvent hélas ! dans la mauvaise voie des pères ou des mères de famille, dont les enfants, innocentes victimes de fautes qu’ils n’ont point commises, seront obligés de traîner une pénible existence à cause de la santé débile que leurs parents leur ont léguée.

Nous avons cité des exemples de malheureux jeunes gens qui, par le commerce avec les livres mauvais, ont été conduits à perdre leur jeunesse et leurs forces ! En définitive, le salaire du péché c’est la mort, ou tout au moins la maladie. Il ne suffit donc pas de guérir le corps, il vaut mieux le préserver. Et pour cela, il faut guérir et préserver l’âme. Et s’il est vrai que la santé du corps est bien souvent la condition de celle de l’âme, il est tout aussi vrai que la santé de l’âme est dans beaucoup de cas la condition de la