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Page:Du danger des mauvais livres et des moyens d'y remédier.djvu/79

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tures si exagérées qu’elles sont presque le contraire des types qu’il voulait présenter. Comme on l’a remarqué, s’il crie fort, c’est faute de pouvoir dire juste.

M. Zola fait grande parade de ces prétendus documents humains sur lesquels il édifie ses récits. Par là il en impose, se donnant pour un travailleur infatigable, un chercheur ingénieux qui pénètre partout, voit tout. Quelqu’un bien placé pour donner des informations exactes, a assuré que, comme ses confrères de l’école naturaliste, M. Zola accordait trop de confiance aux renseignements que lui fournissent des tiers mal informés. Nous n’en voulons pour preuve que les fausses déclamations auxquelles M. Zola s’est livré contre les protestants, qui sont certes bien loin d’être à l’abri de toute critique, mais qui méritaient de tout autres reproches que ceux qu’il leur a adressés. Impossible d’être plus injuste et plus maladroit que dans la peinture qu’il fait de l’Allemagne de 1880 « où les lettres agonisent sous le joug des sectes religieuses et dans les brouillards de la métaphysique. Ils (les Allemands) n’ont plus un auteur dramatique, plus un romancier d’une véritable valeur. La police religieuse