à manier un cheval et à tirer de l’arc : c’est ce qui lui avait donné un goût extraordinaire pour la chasse. On le blâme d’avoir été prodigue, faisant ses largesses sans choix et sans raison. Sa conduite à l’égard de ceux qui approchaient le plus près de sa personne, était dure et peu convenable à leur rang, parce qu’il n’avait jamais su se contraindre, ni retenir sa langue, qui s’échappait souvent en traits mordants et satiriques.
Il mourut âgé de trente-cinq ans à la quarante-unième année du cycle. Fi ti son fils aîné lui succéda.
A peine fut-il sur le trône, qu’on s’aperçut de son naturel cruel et sanguinaire. Plusieurs innocents périrent par ses ordres, et il fut tué lui-même à la fin de la première année de son règne. Il eut pour successeur Ming ti onzième fils de Ven ti, troisième empereur de la présente dynastie.
Aussi barbare et aussi féroce que son prédécesseur. Il fit mourir treize jeunes princes du sang, qui étaient ses neveux.
Comme il n’avait point d’enfants, il introduisit quelques hommes auprès de ses femmes, à dessein d’avoir un enfant mâle, de tuer aussitôt sa mère, et de donner l’enfant à l’impératrice, qui était stérile.
Il éleva à la première dignité de l’empire Siao tao tching, que l’ambition dévorait, et qui deviendra le meurtrier de deux empereurs pour se faire un chemin jusqu’au trône.
Ming ti n’avait que trente-quatre ans lorsqu’il mourut à la quarante-neuvième année du cycle. Tsang ngou vang son fils aîné lui succéda.
Le caractère dur et intraitable de ce prince, servit de prétexte à la trahison et à la perfidie de Siao tao tching ; il trempa