grand père et son père King ti, mais il n’imita pas leur économie. Il épuisa son trésor par mille dépenses, et sur la fin de son règne il s’en trouva mal.
J’aime autant Han fou, etc. que je les estime : tout dignes qu’ils sont des grands emplois, je veux bien leur en épargner les peines. Je consens donc que libres de ces soins, ils s’emploient par leurs discours et par leurs exemples, à faire fleurir chacun dans leur pays, toutes les vertus, et principalement la piété filiale. Pour leur témoigner mon estime, j’ordonne qu’au commencement de chaque année, les officiers du lieu, de ma part, et à mes frais, fassent un présent à chacun d’eux. S’il leur arrive malheur[1], je veux qu’on fournisse aussi de ma part[2] une couverture et des habits convenables et que pour les cérémonies accoutumées, on use d’un animal du second ordre.
Sur cet ordre de Tchao ti, l’empereur Cang hi dit : Se priver ainsi à propos de quelques bons officiers, c’est y gagner. Leurs discours et leurs exemples forment un grand nombre de gens capables et vertueux.