Page:Duboscq - Unité de l'Asie.djvu/43

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qui paraît à Pékin : « La politique japonaise de la Chine a beaucoup évolué depuis le commencement de 1933. Le gouvernement de Nankin s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas compter sur l’intervention de la Société des Nations, les puissances ne songeant qu’à la protection de leurs intérêts en Chine. Sans repousser leur coopération économique, il n’hésitera pas, selon nous, à accepter celle du Japon, si celle-ci est exempte de tout caractère agressif. On peut considérer la réorganisation récente des administrations provinciales du Hopei et du Tchahar comme le premier pas vers la future entente économique sino-japonaise. »

De nombreux articles après celui-ci témoignèrent d’un même désir de coopération ; des conversations eurent lieu à ce sujet entre de hautes personnalités chinoises et japonaises et des déclarations très significatives furent faites par les unes et par les autres.

Des difficultés créées par une opposition chinoise qui, de toute évidence, trouve un appui à l’étranger retarderont ou du moins gêneront malgré tout longtemps encore le fonctionnement de cette coopération.

Des remarques parallèles à celles qui viennent d’êtres faites sur la Chine, s’imposent à l’égard du Japon.

Peut-être voudra-t-on infirmer l’argument géographique de l’unité de l’Asie que nous avons