ne peuvent point s’envoler lorsqu’ils sont sur un terrain plan et solide. Nous les jetâmes sur le pont et ils se promenèrent d’un bout à l’autre du vaisseau sans même essayer de prendre leur essort. — Ils font un met excellent.
les 24, 25, 26 et 27, furent une suite continuelle de mauvais tems : vent Sud extraordinairement fort accompagné de pluie et quelquefois de grêle. La vague ne cessa de couvrir complètement le pont du vaisseau : aussi le roulis du vaisseau était affreux ; la mer est en fureur, les flots s’élèvent à une hauteur effrayantes.
le 28 fut un sujet de contestation. D’après notre manière de compter les jours depuis notre départ ; nous étions convaincu que c’était le Dimanche. — Le Capitaine soutenait lui, que ce jour devait être regardé comme le Samedi. Il n’est pas nécessaire de dire qu’il remporta. Le temps fut calme tout le jour et servit à nous rétablir. Notre santé avait beaucoup souffert du mauvais temps pendant ces derniers jours, le vent s’éleva vers le soir.
le 29, temps affreux : vent contraire et d’une force effrayante ; il est accompagné de pluie de grêle et de froid. L’on fut contraint de mettre le vaisseau à la Cap comme les Anglais disent ; c’est à dire le placer dans l’état le plus propre à résister à l’ouragan. — Ceux-là seuls qui connaissent la navigation peuvent avoir une idée exacte de l’état d’un vaisseau à la Cap sur une mer en fureur. C’était une vraie tempête : le vaisseau s’élevait à une hauteur terrible ; et tombait comme dans un abîme. — L’on aurait dit que le vais-