LES TRAITÉS DE L’ASTROLABE. GERBERT. HERMANN CONTRACT.
ADÉLARD DE BATH. HERMANN LE SECOND.
Isidore de Séville connaissait fort peu de traités où fussent exposés les résultats de la Science antique ; l’Histoire naturelle de Pline ne semble pas lui avoir été révélée.
Cette Histoire naturelle donne à Bède, à Raban Maur, à Honorius Inclusus quelques pâles reflets des doctrines astronomiques contemporaines d’Hipparque.
Scot Erigène continue de puiser à cette source ; mais il emploie aussi d’autres documents ; le Commentaire au Timée de Chalcidius, les Noces de Mercure et de la Philologie de Martianus Capella enrichissent ses connaissances astronomiques.
Bientôt, à ces apports de Science antique, vient se joindre le Commentaire au Songe de Scipion composé par Macrobe ; à ce commentaire s’alimentent la Physique et l’Astronomie du Pseudo-Bède et de Guillaume de Conches.
Jusqu’ici, la pensée hellène ou latine n’a emprunté aucun intermédiaire pour venir à la connaissance des Chrétiens d’Occident ; elle va, désormais, leur parvenir en un flot plus abondant, mais elle empruntera, pour cela, le canal dérivé de la pensée islamique ; les livres traduits de l’Arabe vont se répandre, de plus en plus nombreux, dans les écoles latines ; la science enseignée