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L’ASTRONOMIE ITALIENNE

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sinn suivant 1 écliptique ; Ptolémée évalua cc mouvement à un degré rn cent ans, en sorte qn il filt complet en 36,000 ans. « Mais 782 ans après IMoléniéc 1 2, ;’t l’aide de trois étoiles qu’avait observées Ptolémée et dont, à son tour, il détermina lui-même la position, Albalégni prouva que les étoiles fixes tournaient cTuri degré en 66 ans, en sorte que le mouvement fût achevé dans une durée de 23.760 ans*

» inrenl ensuite Acorphy ï As Sonlij, observateur perspicace, et un grand nombre d aub es personnages passés maîtres en déterminations ; ils trouvèrent que le mouvement des étoiles fixes était un peu plus lent que ce qui vient d’être dit, et qu’il parcourait seulement un degré en 70 ans ; par conséquent, le mouvement entier s accomplirait en 25.200 ans ; <1 ailleurs, le mouvement que nous trouvons aujourd hui témoigne en faveur de cette opinion* » D autre pari, 1 hypothèse de l’accès et du recès 3 fut reprise par d’autres astronomes qui la poussèrent plus loin que leurs devanciers et qui, « d après cette hypothèse, déterminèrent chaque différence en construisant des tables » ; ces astronomes sont l’Espagnol Al Zarkali, constructeur des 7>/Z7cv //< ? Tolède, et Thàbith, fils de Kourrah, dont Pierre d’Abano n’hésite pas à faire le continuateur et le disciple d’Al Zarkali : « Archazel Yspanus precipue, comlruclor tabidarum super Toletum, et Thebit... deinde Chore filius », dit-il ; et encore : « Archahel vero, cujus quideui deuiio minus Thebith Chore.,. <> L’Erudit padouan a bien vu que le Traclalus de molli octavie sphteriv n’avait pu sortir que de i’Ecole d’Al Zarkali. Du système adopté par Al Zarkali, le Lucidalor donne une des cription qui est, cri grande partie, exacte ; le diamètre de chacun des petits cercles qui oui pour centres les points équinoxiaux fixes est, dit-il, 8°38’, en sorte ([ue l’amplitude soit du mouvement d’accès, soit du mouvement de recès, est de 10ufü’ :t ; ces renseignements étaient, sans doute, tirés du Tractai us de molu oclavx spfhme, mis sous le nom de Thàbit ben Kourrah ; mais, de ce traité, Pierre d’Abano n’avait pas su tirer l’indication du temps que ce mouvement emploie à s accomplir ; aussi se fait-il, de cc temps, l’idée lapins fausse ; en ses deux exposés, ce qui ne permet pas de mettre l erreur sur le compte du copiste, il répète que chaque degré de 1 oscillation d’accès ou de recès exige 66 années 1. I’etri he Aposo Op. laud., Diil. Vit, ms. cil., fol. ia3, col. b. 2. Pétri he Apono O/n laiid., Il, ms. cil., fol. 107, col. c, et DiH. VU, ms. cil., fol. 123, col. c.

3. Selon la théorie atlribuêe à Thàbit ben Kourrah, io^.V est l’amplitude de la <lemi-e.xeursioD <1 u [>oiut équinoxial, et mm l’amplitude totale de l’accès ou du recès ; Pierre d’Abano ue parait pas l’avoir compris. DUHEM — ’r. iv 1”