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L’ASTRONOMIE LATINE AU MOYEN ÂGE

LASTHONflMlF. LATINE AL MOYEN M.E

1."

imprimé à trois reprises, d’abord a Pavie, en 1199, puis deux fois à Venise, eu 15181. Ce Co/nme/daïre esl la source oii nous puiserons des renseignements touchant la science astronomique de Cecco.

Maigres renseignements, d’ailleurs, et qui ne nous révèlent qu’une bien pauvre science. Ce n’est pas, en cllï’L pour en développer renseignement astronomique (pic ( >cco d’Ascoli commente la S/z/zr/v ? ; c’est pour la doubler d un traité astrologique que lAuteur anglais s’était bien garde d’y insérer* Lorsque, par exemple, Joannes de Sacro’Bosro écrit le quatrième chapitre de son ouvrage : />/<v rere/rx e/ r/gx /)Znne /es et des causes des ec///)sex de So/r/7 et de L/me, il commence par nous apprendre que le Soleil décrit 1111 cercle excentrique situé dans le plan de l’écliptique, et par nous enseigner ce (pie c’est que 1 auge et (pu* F opposé de l’auge. Quel commentaire le Professeur d Astrologie de Bologne va-t-il. tout aussitôt, joindre à ce texte ? Le voici : « Quand vous voyez qu’une planète est a Fange ou dans la partie ascendante de l’excentrique , elle est fortunée ; s’il s’agit d’un jugement de nativité, et si la Lune esl au même degré que cette planète, jugez que le nouveau-né sera homme de grande réputation, comme sont les rnis, et que nul if enfreindra ses ordres... »

Une seule fois, croyons-nous, Cecco d’Ascoli s’engage dans une digression proprement astronomique ; il s’agit, en cette circonstance, du mouvement de la huitième sphère. « Les étoiles fixes, dit-il,2 ou la huitième sphère parcourent le Zodiaque entier en trente-six mille ans ; de cette opinion, du moins, furent Ptolémée, Alburnasar et Alphragaiius ; l’un a supposé que le mouvement de la huitième sphère était de 35" par an el, éternellement, se poursuivait d’une manière uniforme et égale ; l’autre a pensé qu*il était de 36" par an.

î. A/ttfifh cu/n //*t7n/x Ciccm Escu-

LANI, Fhancisci Capcani de Maxeredqxia. Jscoim Fabiu Stapclexsis, ("olophon : Impressum Venetiis per Siitiûuem Papirnsem diehim Bivilat|unni et surnnia diligentiiï correctum : ut legentibus pnlebit, Amto Cristi sidemm cundîtoris AKLDXdlX. Decîmo Calendas No vendues. A la suite, on trouve : ÏViefjeifve nopœ(œokgii Purbachu as/ro/ioznt ,t/() sic /« rr/.s- e. ;7- //iü artium et z/iedicinœ Dor/ori.s //of/iini Fiunclsci de Manfredonia ht .s/tu/io /Ja/(u»ino zlx/xvptiblirff /ef/en/is .stPiZfz/n’s e.rpost/dj r/ /ur»//*/</rxsù/n/ZH «crip/üM.

Les deux autres éditions du Cfmimrnhtu’e de (’.ecco d’Ascol i se trouvent dans deux collections de traités astrimoniiques imprimées à Venise en jdjS ; ces collections ont été décrites au t, III, p. noie 2. 2. CiCHï Ë3CULANI O/j. taud., cap. I ; édition de i/|99> 6e feiiillet (non paginé), verso ; édition de 1518, Ocl. Scotus, lui. 8, recto.