il ne parle de cette théorie qu’en ternies extrêmement vagues ; parfois même, on pourrait croire qu’il distingue mal le mouvement d’accès et de recès, dont la supposition est attribuée à Thàbitli ben Kourrah, du mouvement de précession considéré par Ptolémée.
N’est-ce pas, par exemple, la conclusion qui se peut tirer du passage suivant 1 ?
« Toutes les planètes ont un autre mouvement semblable à celui de la huitième sphère, qui est d’un degré ru cent ans, et qu’on appelle mouvement d’accès et de recès, parce qu’il va tantôt en avant et tantôt en arrière, c’est-à-dire qu’il procède tantôt de rOrieut à [ Occident et tantôt de 1 Occident à FOricnt* ; cela est exposé dans la théorie des planètes et, à. la fin de notre ’Mrforie des planètes* nous avons Fintontion de distinguer plus clairement ces mouvements de la huitième sphère de fous les autres mouvements précédemment mentionnés. »
Nous oc trouvons guère plus fie précision dans deux autres passages dont Fun sc lit en Y Introducloriuin ad Judicia Astroloydr* et l’autre en la Théo ri ca planelarum.
Voici le premier1 3 : « La huitième sphère sc meut d’un degré en cent ans selon Ptolémée, et, selon Thébit, c’est un mouvement d’accès et de recès. »
Le second est celui-ci4 : Le Soleil « a encore un autre mouvement, comme on le voit au livre X, chapitre II, de Y Al mageste : ce mouvement est nommé mouvement do la huitième sphère, et il est d’un degré en cent ans selon Ptolémée ; et selon l’hébith, c’est un mouvement d’accès et de recès, comme nous l’expliquerons en traitant du mouvement de la huitième sphère. » U faut remarquer aussi que l’auge du Soleil est fixe selon Ptolémée, tandis que, selon les modernes, elle se meut d’un degré en 66 ans et 8 mois. »
Ici, à l’indécision des autres textes, une lourde Finie est venue s’ajouter. Comment Andalô ne voit-il pas qu’en déclarant fixe l’auge du Soleil, Ptolémée soustrayait cet astre au mouvement de la huitième sphère ? .
Dans sa Théorie des distances de tontes les sphères* de tous les 1. AxXDAlûhi de Nigro Théorisa distantinrutii.. . Ne motibus corporuiu planchu’uin et cij’cnloruni eorum in tma die- Ms. cit.j Ibb 1)5, col. b. 2. Ou voit qu’en cette phrase, les mots Occident et Orient sont consUiminent intervertis,
3. Andàloni de Nigho (Juare judicia Astronomie non su ut necessaria. Ms* cit., fol. 13a, col. b
/p AxSdalûni DE Nigho 17teortccs/danc/uruM* Ms. cil , fol, 12, coll, c et d.
