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L’ASTRONOMIE LATINE AU MOYEN ÂGE

duisirent bientôt1 2 : En 1477, sans indication de lien, à Venise en 1491, à Padoue en 1493, à. Venise eu 1502 et en 150i, à Paris en 1512, en 1513, en 1521.

La vogue de cet ouvrage s’explique en grande partie par sou caractère encyclopédique ; il réunissait en un seul volume, sous une forme claire et. concise, une foule de questions dont on avait accoutumé de chercher la solution dans des livres multiples. Elle s’explique également par I intérêt propre des doctrines qu avaient formulées les Nominalistes parisiens et que la Somma lotius philosophiæ révélait aux universités italiennes. Mais il serait inutile d’en demander la cause à l’originalité de l’auteur, dette Somme n est, en ellet, qu un résumé ou une compilation de traités produits par I Ecole de Paris. Los deux premières parties, consacrées 1 une à la Physique et l’autre au /M Ctvlo et Mtindo, ont été entièrement rédigées à l aide de trois ouvrages d’Albert de Saxe, dos Qi/æs/wnes m lieras PAt/wicorum, des m iïfiros de Cado rt Manda et du Traclatax proporlionam ; des passages entiers de ces ouvrages se retrouvent parfois, très exactement reproduits, dans le texte de Paul de Venise. Dans la seconde partie de sa Siaaiae^ au XVIe chapitre, Paul de Venise traite des mouvements des planètes ; le chapitre tpi il consacre aux hypothèses propres à représenter ces mouvements s’inspire visiblement de la question qu’Albert de Saxe -a discutée sur le même sujet.

Albert avait mentionné les objections élevées par Averroès contre le système des excentriques et des épicycles, mais il avait dédaigné de les réfuter ; à Paris, de son temps, on regardait le débat comme jugé, et des tenants attardés du Commentateur, un parlait avec un dédain dont il nous a conservé P expression. Paul de Venise croit devoir s’arrêter quelque peu à résoudre ces objections.

Iralrum herernitnrum sancd Augusttni Irausumpla ex proprin original] manu propria prefali ma”*istri confecla Lenetijs i m pressiomm ha huit impensis. lohannîs de (Polonia sociiipie ejus manLheu de Gherrelzem. Anim a naLalî chrisliano. MCCCC.lxxvL

S u/nule naturàlium. znagùs/ri Pauli venkti o/(Z//hs /lerei/ii/firiim av///<7/ aizgtzjfü/H /)Ai/Aieor////i liber nieipiC — Colophon : Lxplicit utlima pars su mine naluraliu :n édité per famosissiniLim professorem Magîstrum Pauluni de uenelîjs ordînis lieremitarum sanclî Augustini. Impressa Medioluni per Grislol’urum

aldarfer Ratisponensem. Amm domini M(i(XJCLXX vi. Die xvij mensîs

1. Voir : IIain. Reper/orîtnn 6ibliojrapAicumr vol. It, i83i, n°s laai.i, i25i6 cl 12323. —Barthélemy 1 Iaureàu* art. Paul rie lr//i«rdn Dirfifirtnaire fies Sciences p/ii/osûp/Hrf/wes d’Ad. Franck. — Houzeau et Lancaster, /Jib/iojrap/oc generale Je /s//*onomte, t. I, Bruxelles, 1887, n° 2271. 2, SwôMu’simn’ f/na’s/iones tn /i’6ros fie CtrZû e/ .tfn/tf/o a AMgfi.s7/’û Alberto de SaXONia e(/iieef lib. îl, quœsL VIL