Au cours du mouvement de l’excentrique, il n’y a, dit-il, ni raréfaction, ni condensation, ni production de vide, ni eompénéentre des
fort claire
tration de deux corps, parce que le déférent circule « orbes partiels collatéraux ». C’est une allusion aux combinaisons d’orbes solides imaginées par les r/cA1 2 p/ané/es.
A ces orbes, d’ailleurs, notre auteur fait, en un autre endroit1, une allusion plus nette encore : « Chaque orbe planétaire, dit-il, contient trois orbes dont. 1 un est concentrique au Monde suivant sa surface concave, mais non suivant sa surface convexe ; dont l’autre est concentrique au Monde par sa convexité, mais non par sa concavité ; dont le troisième, enfin, qui se meut entre ces deux-là, est excentrique au Monde à la fois par par sa concavité »♦
Ces agencements d’orbes solides étaient, nous raniment connus et reçus à Paris dès le début mais ils n avaient pas si tôt pénétré en Italie ; seul, parmi les physiciens italiens, Pierre d Abano en avait dit quelques mots, et c’était pour les condamner. La Sutnma p/iitosop/iiæ de Paul de Venise dut en répandre l’usage dans renseignement des universités italiennes, où elle a fait entrer mainte doctrine parisienne.
Paul de Venise conclut sa réfutation des arguments d’Averroès par la phrase suivante - ; « Si Averroès, au second livre Du Ciel, dit, à rencontre de l’opinion (pii allègue les excentriques et les épicycles : Cette opinion est impossible, qu on réponse (respuatitr) : Il vaut mieux croire aux lui ».
C’est l’inspiration d’Albert deSaxe que nous reconnaissons eu ce passage, où Paul de Venise se montre, à. l’égard d’Averroès, si plein de mépris, si oublieux, par conséquent, des éloges dithyrandnques qu’en son Expoùlio super libros Physicorum, il décernait au Commentateur.
Malheureusement, 1 inspiration d Albert de Saxe se trouve bien souvent contrariée par la grossière ignorance trouve des choses de l’Astronomie. Voici, par exemple, un passage qui résume les Philosophe parisien, mais qui, en les résumant, les charge d’une lourde erreur :
s ;i convexité et
le savons, cou-
du xivû siècle ;
lui crache cette
astronomes qu’à
propos du
1. Pauli de Vexetiis fo/ius /Vuiosop/ucE, Pars secuuda, cap* III. 2. Pauli de Venetiis Cjp. {aud., Pars secunda, cap. XX L