de même en est-il du commentaire ajouté par David ; ce n’est autre chose que la preuve du théorème proposé. La Physique que ce même philosophe avait composée de la même manière est aussi parvenue jusqu’à nous. David a nommé ce livre-ci : Métaphysique... Ce traité, Alfarabi l’a intitulé ; De la bonté pure... Ce meme traité, Algazcl l’a appelé : Fleur des choses divines1... Mais ceux qui suivent Avicenne le nomment plus proprement : De la lumière des lumières... Enfin ceux qui suivent Aristote l’ont appelé le Livre sur les causes des causes... Comme nous l avons déjà dît, David a extrait ce livre d’une certaine lettre qu’Aristote a composée Sur le principe de l’être universel ; mais il va ajouté beaucoup de choses tirées des écrits d’Avicenne et d’Alfarabi. » David le Juif serait donc, en l’œuvre qui nous occupe, l’auteur des commentaires, dont les écrits d’Al Fàrâbi, d’Avicenne et d’Al Gazàli auraient fourni la matière Ces commentaires, fort courts, servent à élucider un certain nombre de propositions énoncées en forme d’aphorismes. Celles-ci, au dire d’Albert le Grand, étaient tirées d’une Epislola de prineipio universi esse qu’il croit d Aristote. Avicenne, lui aussi, cite " VEplstola de principiis omnium esse et l’attribue au Premier Maître, c’est-à-dire au Stagirite. Or, l’écrit grec dont ces théorèmes avaient été extraits n étaient nullement d’Aristote ; Saint Thomas d’Aquin va nous en faire connaître l’auteur. « On trouve, «lit le Docteur Angélique3, des î. En effet, au premier livre de la Philosophie d*AI. Gazàli, le cinquième traité, intitulé : Ouod omnia habenl esse a primo prineipio, eZ guomoao ordo causai iras causatorum, et quomodo omnia proveniunt ab uno qui est causa eausarum, est une exposition de la doctrine du Liber de cousis : or il commence en ces termes : « Lite traclatus est quasi Jlos divinorum qui est id quod acquirilurex eis. » (Logica et Philosophia Algazeus Ahabis. Colophon : ... impressum ingenio et impensisPétri Lichtensleyn Coloniensis Anno virginei partus i5o6, Idibus februarijs sub hemispherio Veneta).
2. Afetaphgsica Avicenne siœ dus prima philosophia, Colophon : Explicit metaphysica Avicenne sîve ejus prima philosophia optime Cnslîgata per Reverendum sacre théologie bachalarium fralrem Francisco ni de macéra ta ordinis minorum et per excellentissimum artium doctorem dominum Autonium frachantiura vicentinum philosophiam legentem in gvmnasio patavino. lin pressa Venctiis per Bernard inum Venelum expensis viri Jeronyini durauti anno domini t/|p3 Die 26 mardi. Lit. Il, tract. IX,cap. IL 3. /// preseu/t nidumine iu/raseï’i/du incenies opuscuta Aristûtelis cum exposition Unis sancti Thome : ac phtiii oc Alveknia. Perquam diligenter visa recognita : erroribiisgue inniuneris purgata. Sanctus Thomas Zte seusu et sensato. De me/nona et reminiscentia. De somno et dgilia. UUimo allissimt proculi (sic) rfe ru us/s cum eiusdem sancti Thome couiMezttaü’o/MÔus. Petrus de Ai.vernia De u»o/i7)us animalium. De longiludine et brevitate die. De iuventute et senectiile.De respirai inné et inspiratione. De morte et ut7a. Egidius Rom anus De bona fortuna. Colophon : ... Impressa vero Venetiis mandata sn 111 ptibusqué Ileredum nobilis viri domini Octaviani Scoti ci vis Modoeliensis, per Bonetuni Locatellum presbylerum Bergomeiisem. Anno a partu virgineo saluherrimo Septimo supra mîllesimum quinquiesquecenlesimum quinto Idus Novembres. — Au fol. 70, col. a, de cette édition, se lit le titre suivant : Alpharabius araôs pài/osop/ius peritissimus secundu/n plures credÜKr/utsse
